A Paris

Une participation de 70 euros est demandée pour l’ensemble de l’année aux personnes qui ne sont pas membres du Cercle Freudien. Ce versement donne accès à l’ensemble des séminaires et groupes de travail.


N B Paris

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GROUPE CLINIQUE

CHRISTINE ARNAUD-TANNER
COLETTE HOCHART

Nous vous proposons de développer un groupe clinique où nous pourrions mettre au travail nos questions concernant notamment la transmission ancestrale et sa dimension inconsciente.

Pour F. Dolto et M. Montrelay cette mémoire inconsciente témoigne d’une transmission entre la mère et le fœtus dans un temps qui est antérieur à celui de la naissance et qui correspond à ce temps de la gestation sous la forme de la « bijection in utero » entre le fœtus et sa mère.

C’est donc avec cette conception qui est déjà celle de F. Dolto dans « l’image inconsciente du corps » et celle de M. Montrelay avec cette mémoire des premières inscriptions, où tout se tient, que nous nous proposons dans ce groupe de penser ces expériences cliniques que nous rencontrons dans nos cures ; des rencontres qui nous renvoient en amont de la logique du refoulement originaire et en-deçà de cette mémoire du signifiant.

Notre travail consistera donc à penser à plusieurs cette question du corps et de cette transmission inconsciente en jeu dans le couplage entre la mère et l’enfant, qui relève souvent de l’indicible dans la cure et de ce nouage actualisé dans les moments féconds du transfert.

Nous vous proposons donc de venir partager dans ce groupe clinique ces moments singuliers de rencontre en lien avec cette question de la transmission inconsciente néanmoins pas sans faire l’impasse sur les travaux de Freud, de Winnicott et de Lacan autour de cette transmission inconsciente.

Le groupe se réunira le 2 ème jeudi de chaque mois de 21h à 23h, au 10, passage Montbrun. 75014 Paris.
Nous conviendrons ensemble des dates à venir.

Pour participer prendre contact avec :
Christine Arnaud-Tanner : 06 85 20 68 33.
Colette Hochart-Cremnitzer : 06 63 11 43 83.

VIA LA PULSION DE MORT :
LE COMMENCEMENT RADICAL DE L’ACTE DE PENSER
DANS L’ESPACE TRANSFÉRENTIEL DE NOS CURES

ARLETTE BAUDRY

Moment remarquable dans le travers des « fins » de toute cure … y compris celle de qui tente la posture d’analyste … non sans omettre la recherche des conditions de la continuation de l’analyse de l’analyste.

Les apports cliniques réguliers de chacun sont nécessaires, tout autant que le recours théorique aux textes …

Ce séminaire débutera en janvier 2025, 
Vous pouvez joindre Arlette BAUDRY au 06 17 95 83 00

DE LA PSYCHANALYSE EN CORPS

 PIERRE BOISMENU
VASSILISSA JIVAEVA
PEDRO TAAM

L’argument ci-dessous se module en trois voix :

La psychanalyse est et reste fondamentalement cette pratique qui au-delà des dits mobilise le dire qui s’en oublie, mais la prise en compte des butées de son action l’a de plus en plus amenée au bord de ce qui se dérobe à la symbolisation, et à cerner quelque chose de ces erres de jouissance dont est issu (voire tissé) le parlant. Nous proposons dans ce groupe de travail indissociablement clinique et théorique de questionner les diverses manières de toucher à ce réel, en se donnant comme boussole l’énigme de ce qui se joue en corps dans le champ de l’analyse. Qu’en est-il du corps en psychanalyse ? Comment se pratique le réel du corps dans l’écoute flottante ? Il s’agit alors d’ouvrir entre nous un espace pour des pratiques hétérogènes, à déployer entre ces deux pôles de l’éventail : écouter le corps qui « parle » dans un silence parfois assourdissant/écouter la parole qui se cherche avec l’éprouvé de son corps en présence. En passerait par là qu’il y ait de la psychanalyse encore à venir et qui se tienne à l’horizon de notre époque. (Pierre Boismenu)

   De nom, notre pratique s’inscrit du côté de l’âme et opère par démontage, désassemblement, déconstruction – analyser c’est mettre à bas – et bien que la naissance même de cette pratique d’écoute ait tout à voir avec les symptômes somatiques, la parole y reste souveraine. C’est donc peut-être utile de remarquer que cette parole, même quand c’est un mot d’esprit, n’est pas le logos désincarné qui plane au-dessus des eaux, tout comme cette âme à bricoler n’est que la forme (Aristote), l’idée (Spinoza) ou le charme (Jankélévitch) d’un corps. Si entre corps et âme s’ouvre un infranchissable gouffre où se niche l’inexprimable, ce n’est pas l’inexprimable stérilisant de l’indicible, sur lequel il n’y a absolument rien à dire. C’est, tout à l’inverse, celui de l’ineffable – ce dont il restera toujours encore à dire, et pas moins à écouter. Si son inépuisable élan d’expression ne saura privilégier une forme ou une voie, mais en aura besoin de toutes, il mobilisera également toute modalité d’écoute, comme si la question, alors, était de comment se rendre affable à l’ineffable. (Pedro Taam)

        Entendre, c’est d’abord évider. Evider de son corps, y créer des espaces, ouvrir et permettre à un autre, une émergence. Afin qu’il s’en évide à son tour. Il s’agit d’une expulsion dynamique, tonique. Et en même temps, des plus aérées, des plus souples. Maintenir cette pointe, si exigeante, de l’espace de l’analyse, est ce qui permet avec une certaine liberté, de sortir du cadre analytique conventionnel, d’en éclater des bords, d’en surgir, d’en vivre. Affiner sa machine sensorielle, celle qui laisse passer des éléments du corps de l’inconscient au corps de perceptions, au niveau nucléaire. Au plus proche de la chose impossible. Une psychanalyse qui se transmettrait du reste, de corps à corps, en métissage. Oser la perméabilité. Travailler sa plasticité. Déployer sa machinerie inconsciente. Mettre son expérience au service du corps d’un autre. Urgence criante de l’animalité humaine, dans notre société de l’artificiel. C’est une question de puissance nécessaire, comme capacité à transcender une énergie en force créatrice. Invention. (Vassilissa Jivaeva)

Réunions mensuelles à Paris le samedi,
éventuellement certaines fois à Limoges.
Début le samedi 14 septembre

Conctact : Pierre Boismenu 06 49 92 10 94

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POUR NE PAS DESESPERER DU REEL TEL QUE JACQUES LACAN EN PARLE
À LA FIN DE SON ŒUVRE

A partir de fragments de cures d’enfants ou d’adultes et de textes choisis, quel qu’ils soient, par les participants, nous confronterons nos expériences dans nos tentatives d’approcher et de mobiliser ce Réel, dans ses manifestations diverses : acting out, dessins d’enfant et rêves de tous etc.

Nous développerons comment la transformation de ce réel, perceptions d’un corps sans sujet, à un endroit précis, par des signifiants justes, apportés par un autre, psychanalyste, au bon moment d’une cure, peuvent, en opérant le refoulement primordial, permettre sa transformation en sensations et la construction de l’image inconsciente du corps dont parle Françoise Dolto.

Nous chercherons comment se constitue une première mémoire et la possibilité de parole d’un être qui pourra dans un moment de joie imprévisible et partagée, devenir sujet pour ce réel là et probablement dans son devenir.

Tous les quinze jours sauf vacances scolaires, à mon domicile (métro Les halles),
le lundi ou mardi soir ou après-midi.
Ces paramètres pourront être modifiés si nécessaire.

Pour participer m’appeler au : 01 42 21 37 69

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RENCONTRE DE LA PENSÉE CLINIQUE DE MICHÈLE MONTRELAY

FRANÇOISE DELBARY – JACERME

Dans tous ses textes Michèle Montrelay se montre attentive à porter la clinique au niveau des exigences de la pensée, donc à distance du simple récit, ou de l’allusion rapide à un « cas », destiné à illustrer une certitude préalable.

C’est cette exigence qu’elle nous donne, entre autres, en héritage, et c’est celle-ci que nous tâchons de prendre comme boussole, et de mettre au travail dans nos échanges.

Soit en partant de ce qui traverse notre clinique, soit en prenant un départ dans les textes qu’elle a publié dans Les lettres de l’Ecole Freudienne, dans Confrontation, ou dans ses livres. Les exemples cliniques y sont nombreux, et au fil de sa plume, elle en vient souvent à préciser la manière dont elle entend une cure analytique.

Du sexe du psychanalyste, conférence du 19 octobre 1977, publié dans la Lettre de l’E.F.P. N° 22, pourrait cette année ouvrir nos rencontres et prolonger la réflexion sur la question du corps en analyse.,

Nous nous réunirons, comme l’an dernier, le deuxième vendredi de chaque mois, de 10h30 à 12h30 dans la bibliothèque du Cercle Freudien, à partir du 11 octobre 2024.

Pour se joindre au groupe, merci de me téléphoner au préalable.
Tél. : 01 45 89 29 18. / 07 86 30 97 44.

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GROUPE DE LECTURE DU SEMINAIRE DE JACQUES LACAN

 ALAIN DENIAU

La lecture et le commentaire du Séminaire de Jacques Lacan seront poursuivis cette année 2023-2024.  Nous travaillerons Le Livre XX Encore 

 Le groupe se réunira le 3ème mardi de chaque mois, à 21h.
 Nous commencerons le Mardi 19 septembre.
Le groupe qui reprend un nouveau cycle est ouvert.
Me contacter : Alain Deniau  06 81 30 52 98 alaindeniau@orange.fr

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REEL DU CORPS ET CLINIQUE DU SUJET

JEAN-PIERRE BASCLET ET ANNICK GALBIATI

Ce groupe de réflexion et de partage d’expériences s’adresse aux praticiens (psychologues, médecins, soignants) qui, intéressé(e)s à mettre en place une écoute psychanalytique en milieu hospitalier ou
en libéral, ont affaire à des patients qui déclarent ou sont atteints par des maladies ou problèmes somatiques.

Qu’elles nous apparaissent comme « accidentelles » ou « nécessaires »*, ces atteintes du corps méritent qu’on les accueille d’une oreille autre que médicale, afin que chaque patient puisse s’approprier ce discours auquel ces maladies le convoquent. 

Une telle pratique requiert parfois une inventivité, des aménagements voire des « bricolages » que chaque participant doit pouvoir partager et discuter au sein d’un groupe d’écoute réciproque qui n’exclut pas l’élaboration théorique nécessaire pour éclairer des évènements et des phénomènes parfois déroutants qui interrogent les interactions qui existent entre le psychique et le somatique.

* On doit cette expression à Pierre Benoit. Dans la préface au recueil de ses travaux, son ami Jean Perroy a cette formule ramassée : « Il est des maladies somatiques qui apparaissent comme l’expression nécessaire d’évènements inaccessibles. » Pierre Benoit : « Le saut du psychique au somatique » in « Le corps et la peine des hommes » Paris, l’Harmattan, 2004 id. p.17.

Bibliographie par ailleurs :

  • Sigmund Freud :La question de l’analyse profane  PUF Coll. Quadrige, Paris, 2012
  • Jean-Pierre Lebrun : De la maladie au malade. Psychanalyse et médecine dans la Cité. Érès, Toulouse, 2017
  • François Perrier : Les corps malades du signifiantInter Éditions, Paris, 1984.
  • Jean Clavreul : L’ordre médical  du Seuil, Paris, 1978.
  • Andrée Lehmann : L’atteinte du corps. Une psychanalyste en cancérologie. Ed. Érès, Toulouse 2014.

Les réunions ont lieu au Cercle freudien 10, Passage Montbrun Paris 14ème de 10h30 à 12h30
en principe le 1er du mois soit les :
14 octobre 2023, 4 novembre 2023, 2 décembre 2023, 6 janvier 2024, 3 février 2024, 9 mars 2024 6 avril 2024,
4 mai 2024, 1er juin 2024.

Pour s’inscrire après entretien préalable, prendre contact avec:
Annick Galbiati : 01 43 35 37 66 ou  Jean-Pierre Basclet : jpbascl@wanadoo.fr

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TRANSFERT ET CONDUITE DE LA CURE

PASCALE HASSOUN

Le groupe poursuit son travail qui se veut être un échange autour de nos cliniques.

Le groupe se réunit tous les 2° mercredis du mois de 14h30 à 16h15
chez Pascale Hassoun 64 rue Vergniaud 75013

Prendre contact avec Pascale Hassoun : 01 45 88 42 03 ou 06 12 51 36 02

Reprise du groupe le 9 octobre

 

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FREUD, PAS SANS LACAN

DANIELE LÉVY

Le séminaire est provisoirement suspendu jusqu’en janvier 2025. Il reprendra possiblement avec le séminaire de Lacan, Livre II : Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse.

 daniele.levy3@wanadoo.fr 

SÉMINAIRE DONNÉ AU COLLEGE INTERNATIONAL DE PHILOSOPHIE                                                                                                                      

Des pratiques cliniques aux pratiques sociales : micro-révolutions dans les institutions psychiatriques et éducatives

CATHERINE PERRET

Hôpitaux psychiatriques et institutions médico-sociales sont aujourd’hui en grand danger. Le modèle entrepreneurial imposé à la gestion des lieux de « soin » sur la base de la minimisation des coûts rend le travail institutionnel de plus en plus difficile. La bureaucratisation des protocoles thérapeutiques entraîne la méconnaissance de la souffrance psychique dénoncée comme un « trouble » que les mesures dites d’inclusion sont supposées circonscrire. Quant aux institutions, elles sont pour la plupart impuissantes à remettre en question la rationalité qui les fonde. Au nom d’un égalitarisme abstrait, elles se contentent d’ordonner ce qui est vécu comme différence à une offre de normes dûment codifiées et réduisent le désir d’autonomie du sujet à son adaptation sociale.

Face à cette situation, la voie que nous avons choisie est de revenir sur le legs de la psychiatrie critique du XXème siècle. Elle nous a enseigné qu’il n’y a d’approche que collective de la folie. En articulant pratiques cliniques et pratiques sociales, en  s’ouvrant aux articulations politiques du travail de l’inconscient,  cette psychiatrie révolutionnaire née de l’ « extermination douce » des fous durant la seconde guerre mondiale en France, a ouvert un champ de questions actuelles, anthropologiques, sociales autant que psychanalytiques  qu’il s’agit de reprendre aujourd’hui, alors que de toutes parts s’accumulent les dangers et que nos pratiques de quelque nature qu’elles soient sont traversées par le risque de la folie collective. 

Ce séminaire accueille depuis l’automne 2020 sous l’égide du Collège International de philosophie chercheurs et praticiens réunis en collectifs de soin et/ou d’intervention dans le champ social.

Le séminaire aura lieu cette année, à La Ménagerie de verre, 10 rue Léchevin, 75011,

Les samedis de 10 heures à 13 heures

Pour vous inscrire, merci d’adresser un email à Catherine Perret : catherineperret333@orange.fr

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QUELQUES ENTRETIENS

                                                                                                            CLAUDE RABANT

Sur le clivage, la féminité et l’Ablehnung.

Dans l’année, les modalités restent à préciser.

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GROUPE DE TRAVAIL AUTOUR DES APPORTS  DE MICHÈLE MONTRELAY À LA PRATIQUE ANALYTIQUE ET À SA THEORISATION

DANIELE RIVIERE ET PIERRE BOISMENU

Groupe de travail sur les textes de Michèle Montrelay

En écho du séminaire que Michèle Montrelay a tenu dans le cadre du Cercle freudien et en référence aux multiples textes qu’elle a fait paraître depuis les années 70 jusqu’à nos jours, un groupe s’est constitué depuis six ans pour travailler, en rapport avec la clinique de chacun(e), l’originalité et la pertinence de ses avancées, et qui tout en s’inscrivant dans la suite des élaborations de Freud et Lacan ouvre des voies nouvelles, notamment à partir de la question du féminin, mais dont l’incidence va bien au-delà de la seule prise en considération des femmes puisqu’elle ouvre sur une ré-invention possible de ce qu’il en est de conduire une analyse :

« Il faut compter avec le non-représentable d’un ressenti qui procède non du signifiant mais de l’organisation prénatale… Le tout est de saisir à quel champ, fragmentaire ou flottant nous avons à faire à tel moment et d’y adapter non seulement notre écoute mais le cadre et notre comportement. Si le refoulement originaire ne cesse pas de se rejouer dans l’inconscient, ne faut-il pas y voir une chance de re-naissance, c’est-à-dire d’invention ? L’inconscient ramènerait l’analyste et l’analysant sur la scène originaire pour que les cartes qui une fois pour toutes y furent distribuées se jouent autrement, sur ce fond de vide plein garanti par au moins une des deux parties [l’analyste]. Un peu, très peu, certes, à chaque fois, sur un mode souvent insensible, mais qui à la longue rend possible cette invention. Temps de retrouvaille, d’invention… Mais ce fil n’a d’intérêt que si l’on en tient un second, celui du Nom, tout aussi fermement. C’est de mouvement et de tension qu’il faut parler à son propos, d’une tension entre deux pôles, soit affectifs, soit représentatifs, qui à la fois sont irréductibles et s’attirent ». (M.Montrelay article : « Le double statut, flottant et fragmentaire, de l’inconscient »).

Danièle Rivière : 06 60 42 32 12 – Pierre Boismenu : 06 49 92 10 94

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