Christian Fierens
Oser la folie de l’inconscient

Oser la folie de l’inconscient 

Oser, c’est toujours sauter. 
Et sauter, c’est abandonner la terre ferme, fiable et sûre. 
Pour l’inconnu, l’insu.  

1. Première audace
Oser le doute pour sauter dans la pure pensée
Ou la place de la vérité

Descartes abandonne toutes les connaissances physiques et mathématiques, tout le savoir de la scolastique pour sauter dans son doute hyperbolique. Il a osé et dans son audace, il découvre, il invente son Cogito, « je pense », en vieux français « je cuide ». En espagnol Cuidado ! Attention ! C’est un pensé ; mais avec lui, toutes les pensées sont mises en doute : il n’y a aucun savoir positif qui échappe à la moulinette destructrice du doute hyperbolique. 

Le psychanalyste lui aussi abandonne toutes les connaissances qu’il a pu acquérir pour sauter dans son propre doute hyperbolique : « le psychanalyste doit ignorer ce qu’il sait ». Il invente son « je pense ». Ce lavage de cerveau ne laisse un pensé sans contenu ; tout est radicalement mis en doute. 

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