Il était une fois – Il était une foi :
Croire en la fantaisie créative de la langue dans l’aire de jeu du transfert.
Mes chers collègues du Cercle Freudien, mes chers amis,
Cet exposé est le neuvième que je fais dans le cadre des mercredis du Cercle Freudien. L’exposé précédent date d’octobre 2009 et s’intitulait « L’écriture et la dette au texte ». Il s’agissait déjà de questions relatives à la fantaisie créative de la langue, en tant que la création de chacun se fait inévitablement à partir du texte et de la langue de ceux qui se sont exprimé avant : « Ce que tu as hérité de tes pères, (et de tes pairs aussi), gagne-le », en y joignant ton propre apport .
A ce sujet, je ne peux pas, en cet instant, ne pas penser à Olivier GRIGNON, qui présidait la séance d’octobre 2009, Olivier qui nous a quittés, mais dont le texte et la langue nous demeurent si présents. Je pense notamment, en lien avec l’argument de ce soir, à cette phrase d’Olivier que nous rappelait Geneviève PIOT-MAYOL lors de son exposé, ici même, il y a quelques mois :
« Comme vous entendez, ça écrit, ça fabrique un monde ».
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