Seule décisive est la condition littorale
Olivier GRIGNON
Conférence au Cercle Freudien, le 6 avril 2005.
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Mon titre est extrait de Lituraterre, un texte de Lacan publié en octobre 1971. Nous en ferons tout à l’heure un bout de lecture.
Auparavant, je tiens à vous dire que je suis très heureux de parler ce soir dans ce lieu où se sont élaborées, dès 1981, des avancées décisives pour la psychanalyse. Notre « cadavre exquis » a initié une conscience des enjeux présents et à venir, une avancée dans la position et la résolution des problématiques, en un mot un style que partagent aujourd’hui les acteurs les plus inspirés de la communauté analytique française. Quiconque se reporterait aux enregistrements de l’époque serait vite convaincu du caractère novateur des orientations de ce bouillon de culture qui tranchait alors nettement dans le contexte de l’époque. Beaucoup ont aujourd’hui quitté le Cercle. Certains, parce qu’ils sont partis pour toujours – je pense, bien sûr, à Jacques et à Michèle ; mais pas seulement. D’autres sont partis ailleurs, dans d’autres associations. Je suis persuadé que, quelques aient été leurs raisons personnelles, ils y ont essaimé ces orientations et ces élaborations qui sont la marque de fabrique du Cercle Freudien.
J’en viens maintenant à ce thème de l’année, « la Loi pour le psychanalyste ». C’est une question empoisonnante, et par bien des aspects paradoxale.
Ce texte figure dans l’ouvrage d’Olivier Grignon à paraître
Avec le psychanalyste, l’homme se réveille