Lacan, un homme de paroles
– :- :- :- :- :- Je tiens d’abord à préciser que je ne m’adresse pas à vous en tant que transcripteur des Séminaires de Lacan, sinon pour moi-même. Je vais persévérer dans la naïveté que m’a prêtée Jean Allouch à propos de mon affirmation que l’enseignement de Lacan est essentiellement oral, qu’il l’a voulu ainsi. Je persiste donc en posant une question vraiment naïve : pourquoi tant d’analystes ont oublié qu’au Séminaire, un homme, Lacan, parlait ? Et pourquoi semblent-ils obnubilés par la rage d’établir un texte canonique, plutôt que de se préoccuper de la diffusion d’enregistrements audio de qualité ? Faire de l’enseignement de Lacan le progrès de la théorie psychanalytique ne peut se faire qu’en y gommant les contradictions. Pour ma part, je ne crois pas à l’idée d’un progrès dans l’enseignement de Lacan. Nous n’avons pas seulement affaire à des problèmes de théorie inaccomplie, inachevée ou erronée, mais aussi à des niveaux d’élaboration différents, des strates d’élaboration psychiques différentes – c’est-à-dire des différences de subjectivité dans la vie de cet homme psychanalyste. Nous devons donc aussi faire jouer la temporalité. Pour lire la suite cliquer ci-dessous : |