Daniel Weiss
A negative enough transference

 

 

A negative enough transference

(Exposé présenté lors de la journée de travail
Pas sans Lacan, mais encore, le 12 mars 2016)

Lecture :

Lacan aimait les paradoxes. Cela fait partie de ce que nous, nous aimons chez lui. À la question posée lors d’une assemblée de l’École freudienne de Paris « Comment définiriez-vous votre rapport à Freud ? » il répond après le long silence d’usage : « Je définirais mon rapport à Freud comme de l’ordre du transfert négatif ». Vous connaissez sans doute cette anecdote qui court parmi les lacaniens et qu’il nous est déjà arrivé d’évoquer ici, au Cercle (il me semble que c’est de Jean-Jacques Blévis que je la tiens).

En quoi consiste donc ce transfert négatif caractérisant le rapport de Lacan à Freud ? Je crois qu’il a peu de choses à voir avec je ne sais quel affect de détestation, je ne sais quel envers de l’amour. Il s’agit d’autre chose. Ce que Lacan qualifie de « transfert négatif », c’est son transfert de lecteur, un transfert qui soutient un certain type de lecture, qu’on pourrait appeler, pourquoi pas : « lecture lacanienne », celle, peut-être, qu’il faudrait parvenir à adopter pour être lacanien, de la bonne façon.

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A negative enough transference