Nouvel ordre mondial, le néo-libéralisme articule le monde, nos pensées et nos vies.
Jusqu’à ce que la vitrine vole en éclats et dévoile ses ravages, en-deçà des mirages.
De plus-value en « plus-de-jouir » la faillite du Sujet s’inscrit dans le chaos du monde.

De catastrophes en catastrophes, le mur du réel se transforme en réalités d’où surgit unirreprésentable, qui nous plonge au-delà du malaise dans la civilisation.

Alors que nos mécanismes de défense, du déni à la forclusion, nous protègent de l’angoisse, n’ont-ils pas pour contre-effet de nous précipiter dans ce qu’il est vital d’éviter ?

Ne sommes-nous pas les victimes, les témoins et les acteurs de notre propre perte ? Si nousproduisons les conditions de notre propre destruction, de quelle façon assumersubjectivement, libidinalement et symboliquement cette rupture anthropologique pour la contrer ?

Alors que «l’inconscient, c’est la politique», la psychanalyse peut-elle faire poche de résistance à la folie du monde ?

Ouvrages de référence :