Richard Broda
Folie et aliénation

« Dans la psychanalyse, le mouvement de l’interprétation se déploie du particulier de la vérité à la démonstration d’un réel, celui de la perte originaire qu’implique la division constituante du sujet ; C’est pourquoi l’interprétation échoue quand elle s’autorise du seul savoir » (Pierre Bruno, Lacan, passeur de Marx, p. 311)

 » Que mes phrases sonnent le français ou le papou, c’est exactement ce dont je me fous mais si j’enfonce un mot violent comme un clou, je veux qu’il suppure dans la phrase comme une ecchymose à cents trous. (C’est pour les analphabètes que j’écris) » (Antonin Artaud, « Préambule », O.C Tome 1, p 10)

«Dix ans que le langage est parti/qu’il est entré à la place /ce tonnerre atmosphérique/cette foudre » (Antonin Artaud, Retour de Rodez, 1946).
« Je pleure et l’on en rit, ma souffrance est souillée et le mur du regret cerne mon existence » (P Eluard).

Ces citations, si elles ne résolvent pas les problèmes de méthodologie de mon intervention, en situe quand même la visée. Une ample tâche m’attendait pour justifier mon titre. J’ai choisi un exposé, diachronique/synchronique en essayant de suivre différents fils, et d’en repérer les nœuds, les croisements, les déplacements, les étapes. Il ne déroule pas une continuité causaliste, mais plutôt une avancée en spirale, une tresse.

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